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 Le Chevalier

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DeathGirl
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DeathGirl


Messages : 128
Date d'inscription : 23/07/2007

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MessageSujet: Le Chevalier   Le Chevalier Icon_minitimeMar 24 Juil - 14:52

La chevalerie se rapporte à l'institution féodale des chevaliers et aux idéaux qui lui sont associés, ou lui sont devenus associés par le biais de la littérature, notamment la prouesse (le courage), la loyauté (l'honneur), la largesse (générosité) et la notion d'amour courtois.
Le mot vient du latin caballarius dont les mots cavalerie et cavalier sont dérivés. L'intention est, en tous cas, de distinguer le noble chevalier combattant à cheval, du paysan, soldat d'infanterie (fantassins) ou artilleur.


La chevalerie est codifiée par certaines coutumes, notamment par la cérémonie de l'adoubement. Les vertus traditionnelles de la chevalerie, vues par le prisme de la littérature, sont de nobles sentiments tels la pitié, l'humilité, la bravoure, la courtoisie, la foi ou l'honneur.
Le terme « chevalerie » désigne également l'ensemble des chevaliers d'un royaume ou d'une région.



Introduction




Aux alentours de l'an Mil, le terme latin miles (guerrier) se répand. Il désigne alors le chevalier. Ce chevalier se caractérise par le fait qu'il soit un guerrier à cheval, mais il n'est que rarement désigné par le terme equites signifiant cavalier. À l'époque où le système féodal se répand, la seigneurie en est la structure de base. C'est un système devant maintenir l'ordre et la justice et ayant pour centre le château fort.


Le chevalier est alors un guerrier appartenant à la maison du seigneur : celui-ci devant s'entourer d'un groupe de soldats professionnels qui l'aident à maintenir l'ordre et à exploiter les habitants de la seigneurie et les passants. Ils participent à cette exploitation du peuple et partagent avec le seigneur les profits de la seigneurie. Dès le XIe siècle, miles devient synonyme de vassus, le vassal. Le chevalier est bel et bien le serviteur armé du châtelain : ils font leurs premières armes contre les paysans libres (les Vilains) de l'an Mil et imposent le système féodal et le respect des coutumes par la force. Le château-fort et son donjon servent alors plus à contrôler et à dominer la population qu'à la protéger...


Qui pouvait devenir chevalier ?




Même si les romans courtois désignent la chevalerie comme un « Ordre » (ordo), la chevalerie est socialement composite. Elle entretient des rapports assez complexes avec la “noblesse” (l'aristocratie). La noblesse au moyen-âge n'est en effet pas un statut ou un privilège mais une « qualité d'intensité variable »1. Nobilis est un adjectif : on peut être plus ou moins noble ; alors que miles est un substantif : on est chevalier ou on ne l'est pas. Et si tous les chevaliers ne sont pas nobles, loin de là, tous les nobles se disent bientôt chevaliers. Se sentant investis de l'idéal chevaleresque, partageant les valeurs de prouesse et de loyauté, l'aristocratie s'est peu à peu identifiée à la chevalerie.


Tous les chevaliers n'étaient pas “guerriers à plein temps” il existait des chevaliers-paysans vivant en bande dans de grosses maisons fortes. Le chevalier reste en contrebas de la noblesse, il mange parfois à la table du seigneur, partage sa vie aventureuse avec ses fils, mais il est bien souvent d'origine sociale moindre. La chevalerie a été pour certains hommes du moyen-âge un ascenseur social, mais nombre de chevaliers sont issus d'anciennes familles nobles : ils en sont les cadets célibataires et sans héritage, voire les bâtards. Au début du XIIIe siècle, des législations royales de France, d'Allemagne et d'autres royaumes moindres stipulent que l'on ne peut accéder à l'honneur chevaleresque que si l'on est soi-même de lignée chevaleresque2.


Quelles que soient les origines du chevalier, la vie chevaleresque a un prix économique de plus en plus important. Au XIIe siècle, l'équipement de base du chevalier (cheval, heaume, haubert, épée) représente le revenu annuel d'une seigneurie moyenne de 150 hectares. Trois siècles plus tard, l'équipement nécessaire engloutit le produit du travail de 500 hectares3.


Comment devient-on chevalier ?




L'adolescent, le bachelier, fils de chevalier, accède lui-même à ce titre et à cet état après un apprentissage et une cérémonie appelée adoubement.


• Avant l’adoubement : vers l’âge de sept ans, il est placé chez un seigneur qui sera son parrain. Il y gravit tous les degrés de l'éducation qui vise à en faire un guerrier : galopin (il nettoie l’écurie), page (il s’occupe des chevaux, est au service de la dame du château, suit un entrainement équestre, apprend à chasser) et enfin écuyer, damoiseau (il aide les chevaliers au tournoi et à la guerre).
• L’adoubement marque le passage de l'état d'écuyer à celui de chevalier. Cette cérémonie a lieu en général en mai ou en juin : agenouillé, le bachelier prête à haute voix le serment des chevaliers, une main sur l'Évangile ; ses armes de chevalier lui sont ensuite remises par son seigneur et parrain, bénites par l'Église qui encadre la cérémonie. Une fois revêtu de son équipement, il s'agenouille à nouveau pour recevoir l'accolade.
• Après la cérémonie : on organise des tournois et des banquets pour célébrer l'occasion.
Le genre de vie du chevalier
• Un soldat au service d’un seigneur
Le chevalier est un professionnel de la guerre ; il est propriétaire d'armes offensives et défensives (voir la liste dans l'article armement) qu'il lui faut souvent remplacer après un combat. Il doit donc gagner de l'argent.
• Les tournois : une manière de gagner de l'argent et de s'amuser
Les guerres au Moyen Âge ne sont pas si fréquentes. De plus, on ne se bat pas l'hiver, ni pendant les périodes saintes (Avent, Carême). L'Église a défini depuis la fin du Xe siècle des paix de Dieu et des trêves de Dieu pour limiter les guerres. Le tournoi est donc une occasion de remporter une rançon, de confisquer chevaux et armes des chevaliers vaincus. Il est aussi une façon de ne pas perdre la main pendant les périodes sans combat et de se distinguer auprès d'une dame. Les chevaliers aiment les tournois car ils s'y amusent et se sentent dignes d'y mourir l'épée a la main.
• Le chevalier vit souvent au château et doit être fidèle à son seigneur, lorsqu'il est vassal. Néanmoins, il ne faut pas confondre vassal et chevalier.



Les devoirs du chevalier




• Envers sa dame : la littérature courtoise exalte une idéologie de classe. La courtoisie est d'abord l'ensemble des qualités du noble, le comportement élégant d'un chevalier ; puis vers 1150, la courtoisie se charge d’une dimension amoureuse, incarnée dans le personnage de Lancelot. L'amour courtois est chanté par les troubadours et les trouvères.
• Au service de l’Église : le chevalier doit mettre son épée au service du pape (croisades) et des faibles : il devient alors chevalier du Christ (Miles Christi)
• Les qualités de chevalier idéal sont la sagesse, la prouesse, la générosité et la fidélité.
Cependant, ces devoirs sont secondaires par rapport aux devoirs envers le suzerain. Ses « vertus » sont idéalisées par la littérature courtoise au service d'une classe, l'aristocratie. Le chevalier est avant tout un homme d'armes, un homme de guerre.



Au Moyen Âge, la noblesse doit justifier l'ascendance divine de son pouvoir par une conduite irréprochable. Son rôle est la protection des terres et l'exercice de la justice, et il a un devoir d'équité. En particulier, à la guerre il faut se battre héroïquement, au corps à corps. Le combat est proscrit le dimanche et la fuite entraine une déconsidération profonde. Ainsi les revers militaires de Jean sans Terre (qui était considéré comme usurpant la couronne de son frère Richard Cœur de Lion) contre Philippe Auguste ont entrainé la promulgation de la grande Charte en 1215 (qui instaure une monarchie contrôlée par le parlement). La même mésaventure faillit arriver aux Valois en 1357 après les désastres de Crécy (1346) et Poitiers (1356): Étienne Marcel fut à deux doigts de réussir à imposer une monarchie contrôlée par la grande ordonnance, votée le 28 décembre 1355 et promulguée le 3 mars 1357


L'équipement du chevalier




L’équipement étant aussi lourd que coûteux, les chevaliers ne pouvaient enfiler leur armure tout seuls, et le prix de l’équipement était à lui seul un obstacle de taille à l’époque où tout le monde pouvait devenir chevalier. Vers le XI-XIIe siècle, chaque pièce de l’équipement a commencé à avoir une valeur symbolique :


• Le heaume : l'espérance, l'intelligence, la pudeur.
• La cuirasse : la prudence, la piété, la protection contre le vice et l'erreur.
• Les gantelets : la justice, la science, le discernement, l'honneur.
• L'écu (bouclier) : la foi, le conseil, la protection contre l'orgueil, la débauche et l'hérésie.
• La lance : la charité, la sagesse, la droite vérité.



Les pièces qui forment l'armure complète – une quinzaine pour les principales, une centaine au total – sont agencées avec habileté, mais l'ensemble reste fragile. Le poids de l'armure atteint 20 à 25 kg, ce qui correspond au poids moyen de l'équipement porté par les soldats de toutes les époques.


Le cheval jouait aussi un rôle car, sans cheval ce dernier se déplaçait très lentement (voir pas du tout), souvent même le chevalier ne pouvait pas monter seul sur son cheval.


Articles connexes




• Roman courtois
• Chanson de geste
• Bushido
• Adoubement
• Tournoi
• Château fort
• Armure
• Cheval
• Neuf Preux



Dans l'antiquité




Les chevaliers sont un groupe de citoyens de la Rome antique appartenant à l’ordre équestre (latin eques - cavalier, pluriel equites), sous la Royauté, la République et l'Empire.



Choisis par les censeurs ce sont les plus fortunés (au moins 400 000 sesterces du IIe siècle av. J.-C. jusqu'au début de l'Empire) et les plus honorables des citoyens. Cette appartenance pouvait être théoriquement remise en cause à chaque censure. En pratique elle était héréditaire.
Le chevalier se reconnaît à la bande de pourpre étroite cousue sur sa tunique (tunique dit angusticlave), et au port de l'anneau d'or.



Les chevaliers se virent attribuer un poids politique supplémentaire au motif qu'ils étaient capables financièrement de s'équiper pour servir dans l'armée à cheval. De plus l'appartenance à l'ordre équestre était nécessaire pour accéder aux postes d’officiers dans l'armée.


Origine




Selon la tradition Romaine, l'ordre équestre aurait été crée par Servius Tullius au Ve siècle av. J.-C. lorsqu'il institua les comices centuriates. L'objectif est de favoriser les plus riches des citoyens. Les 18 centuries équestres sont les premières unités de vote dans les comices centuriates, suit ensuites les 172 centuries pédestres et enfin une centurie spéciale.


Comment être chevalier




On retrouve les mêmes obligations que celles qui réglementaient l’accès au sénat, avec des différences.
L’appartenance à l’ordre équestre dépendait de trois conditions, il fallait :



•posséder des biens valant au moins 400 000 sesterces (ce qui représentait un ou deux grands domaines)
•répondre à des critères d’honorabilité (ne pas avoir mauvaise réputation, ne pas exercer de métier infamant, …)
•remplir ou avoir rempli une fonction équestre.



Ces trois conditions permettaient d’être inscrit par le censeur dans un album, l’album des chevaliers.
Les chevaliers, eux aussi, possédaient des biens fonciers pour l’essentiel ; mais ils avaient investi les activités mobilières, commerce, banque, assurances.
Les historiens ont cru pendant longtemps en une « mentalité collective équestre » et ils ont pensé que les chevaliers s’opposaient aux sénateurs. En réalité, les travaux les plus récents montrent qu’ils avaient adopté les idées dominantes de leur époque, celles de l’aristocratie sénatoriale (exemple de l’historien Suétone, chevalier et porte-parole des sénateurs).
A partir du Ier siècle av. J.-C., l'ordre équestre permet aux citoyens les plus riches l'accès à certaines magistratures.



Carrière




Ce qui définit le plus sûrement cette couche sociale, c’est la carrière suivie par ses membres. Elle comprenait quatre types de charges.


1.Les trois milices équestres (3 fois 3 ans) : préfet de cohorte auxiliaire ; tribun de légion ; préfet d’aile. Cet ordre n’est devenu strict qu’à partir de l’époque flavienne.


2.Les procuratelles. Les procurateurs remplissaient les fonctions de chefs de services administratifs à Rome, au palais impérial (procuratelles palatine). Hors de la Ville ils gouvernaient les provinces impériales procuratoriennes (petites provinces peu romanisées où ne stationnaient que des troupes auxiliaires) ou géraient les finances impériales.


Ils étaient répartis en trois niveaux en fonction de leur salaire. On distingue les fonctions sexagénaires (60 000 sesterces/an), centenaires (100 000 sest./an), ducénaires (200 000 sest./an) et tricénaires (300 000 sest./an) à partir de Marc Aurèle.


1.Les grandes préfectures. On reconnaît, dans l’ordre hiérarchique :


oles préfets des flottes italiennes de Ravenne (mer Adriatique) et de Misène (mer Tyrrhénienne). Leur importance est mineure car les attaques se font sur terre ; leur rôle est donc de surveiller les côtes italiennes (contre les pirates) et de protéger les convoies de l'annone.
ole préfet des vigiles qui est à la tête des 7 cohortes de vigiles (sapeurs pompiers de Rome).
ole préfet de l'annone est responsable du ravitaillement de Rome en huile (en provenance de Bétique notamment) et en blé (venant principalement d'Égypte)
ole préfet d’Égypte gouverne cette région qui n'est pas une province mais propriété personnelle de l'empereur)
ole préfet du prétoire est à la tête des 9 ou 10 cohortes prétoriennes. Ce sont elles qui assurent la protection rapprochée de l'empereur à l'intérieur et en-dehors de Rome. Depuis Claude, ce sont également elle qui proclament le nouvel empereur.
2.Les sacerdoces équestres de la Ville de Rome : haruspices, luperques, etc. En outre, les chevaliers formaient un milieu ouvert vers le haut (par accès à l’ordre sénatorial) et vers le bas (par recrutement dans le groupe des notables municipaux).
3.Les rangs suivent l'évolution de la carrière : d'abord vir egregius (homme remarquable), vir perfectissimus (homme très parfait) et enfin vir eminentissimus (homme très éminent) qui constitue le sommet. Le salaire annuel respectif est de 60, 100 et 300 000 sesterces, ce qui reste inférieur au seuil sénatorial de 400 000 sesterces par an.



voir aussi


•Maître de cavalerie
•Ordre décurional
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DeathGirl


Messages : 128
Date d'inscription : 23/07/2007

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MessageSujet: Re: Le Chevalier   Le Chevalier Icon_minitimeMar 24 Juil - 14:53

Ps: Ce personnag est mit ici car il m'est impossible de séparer la chronologie de celui pour les mettre dans deux sections.( mythologique et médieval)
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